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Quel est l’impact réel d’un Objet Média sur l’environnement et comment le calculer ?

25 octobre 2024

Connaître le bilan carbone d’un produit, en particulier pour des objets publicitaires ou objets médias, est aujourd’hui essentiel dans une stratégie de communication responsable et alignée avec les objectifs de développement durable.
Le bilan carbone représente l’empreinte en termes d’émissions de gaz à effet de serre (GES) générées tout au long du cycle de vie d’un produit. Cet indicateur permet de mieux comprendre les impacts environnementaux réels de l’extraction des matières premières, de la production, du transport, de l’utilisation et de la fin de vie de l'objet. Mais le degré d’écoresponsabilité d’un objet publicitaire ne peut être réduit uniquement à son bilan carbone. D’autres notions doivent également être prises en compte pour comprendre l’impact d’un objet dans son ensemble. Dans ce post, nous allons examiner les différentes manières de calculer l’impact environnemental et social d’un objet média et identifier les critères auxquels vous devez prêter le plus d'attention lors du choix d’un objet publicitaire.

Dans le cadre d’une communication engagée et notamment dans le secteur des objets médias, cette analyse est incontournable pour les entreprises désireuses de promouvoir des solutions écoresponsables. Connaître l’impact réel d’un objet publicitaire peut être un élément déterminant lors du choix final d’un produit.

1- L’Intérêt de connaître l’impact réel d’un objet média

Un objet média, souvent distribué en masse lors d'événements ou de campagnes marketing, peut avoir un impact environnemental considérable. En évaluant son empreinte carbone, une entreprise peut justifier ou revoir ses choix afin de s’assurer que l'objet communique non seulement un message publicitaire, mais aussi une démarche responsable. En optant pour des objets personnalisables à faible impact environnemental, elle démontre sa responsabilité sociale et son engagement envers la transition écologique. Par exemple, un stylo ou un tote bag fabriqué à partir de matériaux recyclés ou biodégradables réduira les émissions par rapport à un équivalent en plastique vierge.

Sommaire :

>L’Intérêt de connaître l’impact réel d’un objet média

>L’importance de connaître le bilan carbone d’un produit

>Mais c’est quoi un gaz à effet de serre ?

>Quelles méthodes pour calculer le bilan carbone d’un produit ?

>Réglementation concernant le bilan carbone des objets

>Comparaison de l’impact carbone : Asie vs Europe

>Calcul du véritable impact environnemental d’un objet publicitaire

>Les 11 critères pour évaluer un objet média

>Le Smart Score, un outil pour aider à mieux connaitre vos Objets Publicitaires

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2 - L’importance de connaître le bilan carbone d’un produit

Le bilan carbone est un indicateur clé pour mesurer l’impact environnemental d’un objet publicitaire. Il permet aux fabricants d’objets médias d’identifier les phases du cycle de vie où les émissions de GES sont les plus importantes et de mettre en place des actions pour les réduire. Par exemple, la production des matières premières ou le transport sur de longues distances peuvent avoir des impacts significatifs. Connaître ces chiffres aide à faire des choix éclairés concernant les matières utilisées, les modes de fabrication, les distances parcourues, ainsi que les procédés de recyclage ou de réutilisation, réduisant ainsi les émissions globales.

3 - Mais c’est quoi un gaz à effet de serre ?

Les gaz à effet de serre (GES) sont des gaz présents dans l’atmosphère qui ont la capacité de piéger la chaleur émise par la surface terrestre, contribuant ainsi à l’effet de serre, un processus naturel qui réchauffe la Terre et permet de maintenir des températures favorables à la vie. Cependant, l'activité humaine a considérablement augmenté la concentration de ces gaz, intensifiant l'effet de serre et contribuant au réchauffement climatique.
Il existe plusieurs types de gaz à effet de serre, mais dans le secteur des objets publicitaires, les principaux sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), et les gaz fluorés (CFC, HFC, PFC, SF6).
L'évaluation de la quantité de GES émise pendant la fabrication d’un objet média aide à déterminer son degré d’écoresponsabilité, car les GES sont directement responsables du réchauffement climatique. Un objet publicitaire générant peu d’émissions lors de sa production a un impact environnemental moindre que celui dont la fabrication nécessite de grandes quantités d’énergie fossile ou des procédés énergivores. Plus un objet émet de GES, plus il contribue à l’aggravation du réchauffement climatique.

4 - Quelles méthodes pour calculer le bilan carbone d’un produit ?

Plusieurs méthodes permettent de calculer le bilan carbone d’un produit. Parmi les plus reconnues, l’analyse du cycle de vie (ACV) est la méthode la plus complète et détaillée. Elle permet de calculer les impacts environnementaux sur l’ensemble des phases du cycle de vie. D’autres outils comme la méthodologie du GHG Protocol (Greenhouse Gas Protocol) ou la norme ISO 14067 (pour les empreintes carbone de produits) sont largement utilisés par les entreprises pour standardiser et comparer leurs bilans carbone. Ces méthodes reposent sur des bases de données environnementales et des calculateurs spécifiques qui prennent en compte des facteurs comme l’énergie utilisée, les transports et la gestion des déchets.

5 - Réglementation concernant le bilan carbone des objets

En Europe, la réglementation concernant l'affichage du bilan carbone des produits s’inscrit dans le cadre du règlement européen 2020/852 sur la taxonomie des activités durables, qui vise à encourager une transparence accrue sur les impacts environnementaux des produits. De plus, certaines lois locales, comme en France, imposent aux entreprises d'afficher le bilan carbone de leurs produits dans certains secteurs, dans le cadre de la Loi AGEC (Anti-Gaspillage et pour l’Économie Circulaire). Cependant, l’obligation d’affichage du bilan carbone pour les objets publicitaires n’est pas encore généralisée, mais une pression croissante s’exerce sur les entreprises pour communiquer cette information de manière volontaire, et cela devrait devenir la norme dans les prochaines années.

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6 - Comparaison de l’impact carbone : Asie vs Europe

Un objet fabriqué en Asie aura souvent un bilan carbone plus élevé qu’un objet fabriqué en Europe, principalement en raison des distances de transport plus longues et de la dépendance à des sources d’énergie plus polluantes dans certaines régions asiatiques. Par exemple, le transport maritime entre la Chine et l’Europe génère environ 5 g de CO2 par tonne-kilomètre, tandis que les Objets Média fabriqués localement en Europe, même s'ils utilisent des procédés énergivores, bénéficient souvent de réseaux électriques plus décarbonés (comme en France, avec une grande part d’énergie nucléaire et renouvelable).
Cela dit, il ne faut pas se limiter à la seule fabrication géographique. Le choix des matières premières, la durabilité de l’objet et sa capacité à être recyclé sont autant de critères qui influencent l’impact environnemental global. Ainsi, un objet fabriqué en Asie mais avec des matières recyclées ou via des procédés durables pourrait être plus écoresponsable qu’un objet publicitaire produit en Europe avec des matériaux vierges et peu recyclables.

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7 - Calcul du véritable impact environnemental d’un objet publicitaire

Le calcul de l’impact environnemental d’un objet publicitaire repose sur l’analyse du cycle de vie (ACV). Cette méthode prend en compte toutes les étapes du produit, depuis l'extraction des matières premières jusqu'à la fin de vie. L’ACV permet d’évaluer les impacts environnementaux de chaque étape, qu’il s’agisse de la consommation d’énergie, des émissions de GES, de la consommation d’eau ou encore de la génération de déchets. Par exemple, un objet en plastique recyclé aura un impact différent d’un objet en plastique vierge en raison des moindres émissions de GES liées à la production des matériaux.
Pour évaluer objectivement l’empreinte d’un objet publicitaire, il est essentiel de disposer de données fiables. Cela peut inclure des données de fournisseurs sur les émissions liées à la production, des données sur le transport (en fonction de la distance et du mode de transport), et des informations sur la fin de vie de l’objet (recyclable, compostable, etc.). D’autres critères comme le pays d’origine, le type de marquage ou les certifications des usines vont également entrer en compte au moment d’évaluer l’impact d’un objet publicitaire.

8 - Les 11 critères pour évaluer un objet média

En plus du bilan carbone, il existe d’autres critères essentiels pour évaluer l'impact environnemental global d’un objet publicitaire. Chez Smart Goodies, nous avons décidé de nous appuyer sur les préconisations de la 2FPCO (Fédération Française de la Publicité et de la Communication par l’Objet) afin d'établir 11 critères nécessaires à l'évaluation objective d'un objet média. Voici nos 11 critères :

1. Pays d’origine
Où l’objet publicitaire a-t-il été fabriqué (avant marquage) ? En France ? En Europe ? En Asie ? Quelle distance chaque objet doit-il parcourir pour arriver chez nous et quel moyen de transport est utilisé ?
L’impact lié au transport est important, notamment si l’objet publicitaire est fabriqué à l’autre bout du monde. Privilégier la production locale ou régionale réduit cette empreinte. Les modes de transport jouent aussi un rôle important : le transport maritime est généralement moins émetteur que le transport aérien, par exemple.

2. Certifications sociétales
Les impacts sociaux (salaire décent, conditions de travail sûres) et environnementaux (pratiques respectueuses des normes locales et internationales) liés à la fabrication d’un objet doivent être pris en compte.
L’usine de fabrication possède-t-elle des certifications ou garanties sur le respect du droit du travail (santé, sécurité, conditions de travail…) ? Lesquelles ? Dans quelles conditions de travail ont été fabriqués les objets publicitaires ?

3. Certifications environnementales
L’usine de fabrication est-elle certifiée ou auditée sur son impact environnemental ? Quelles sont ses certifications ? Quel type d’énergie est utilisé pendant la fabrication des objets publicitaires ?

4. Pays de marquage
Dans quel pays l’objet publicitaire est-il marqué ? En France ? En Europe ? En Asie ?

5. Type de marquage conseillé
Quelle est la technique de marquage la moins polluante disponible pour cet objet publicitaire ? L’atelier de marquage possède-t-il une labélisation environnementale ?
Les conditions de marquage et les techniques utilisées jouent un rôle important dans le calcul de l’impact d’un objet publicitaire. Certains ateliers de marquage possèdent des labels comme Imprim’Vert, GOTS, GRS, et les techniques de personnalisation peuvent avoir un impact plus ou moins important. Par exemple, la gravure laser ou la broderie sont des techniques "mécaniques" nécessitant moins de produits chimiques, ce qui les rend moins polluantes.

6. Matières de composition
En quelle matière est fabriqué l'objet média ? Est-ce une matière recyclée, biosourcée… ?
Les matériaux d’origine naturelle (bois, coton biologique) ou recyclés (plastique recyclé, papier recyclé) ont généralement un impact environnemental plus faible que ceux d’origine synthétique ou vierge. Par exemple, le plastique vierge nécessite des ressources fossiles, tandis que les matières recyclées évitent l'extraction de nouvelles ressources.

7. Éco-labels du produit
L’objet média dispose-t-il d’un label environnemental tel que GOTS, FSC, OEKO-TEX ou autre ? Les objets publicitaires portant des certifications environnementales (FSC pour le bois, GOTS pour le textile biologique, ou le label Fair Trade) garantissent des pratiques responsables tout au long de la chaîne de production.

8. Label sociétal et de qualité
L’objet publicitaire bénéficie-t-il d’un label social reconnu tel que OFG, AOP, GRS… ? Certains labels garantissent que les objets publicitaires sont fabriqués avec un savoir-faire particulier et dans des conditions sociétales contrôlées.

9. Empreinte carbone
L’empreinte carbone de l’objet média est-elle connue et communiquée ? Quelle méthode a été utilisée pour effectuer le calcul ?
Connaître l’empreinte carbone d’un objet publicitaire est l’un des principaux critères qui permettent à un client de faire un choix éclairé et responsable.

10. Emballage individuel
Quel est le packaging du Goodies ? Est-il éco-conçu ? De quel type de matériau est-il fait ?
L’empreinte carbone et environnementale de l'emballage d'un objet publicitaire peut également être élevée. Les emballages excessifs, non recyclables ou en matériaux polluants augmentent l'impact global. Privilégier des emballages minimalistes, recyclés ou recyclables est une bonne pratique pour réduire cet impact.

11. Gestion de fin de vie
L’objet média peut-il être recyclé ou biodégradé ? Une filière de tri existe-t-elle pour ce produit ?
Un objet publicitaire conçu pour durer plus longtemps aura un impact réduit à long terme, car il ne sera pas rapidement jeté et remplacé. Un objet publicitaire facilement recyclable à la fin de sa vie génère moins de déchets que ceux qui finissent en décharge ou incinérés. Il est important de vérifier la capacité des infrastructures locales à recycler les matériaux concernés.
Certains objets médias peuvent se dégrader naturellement sans laisser de résidus toxiques (biodégradables) ou être intégrés dans des processus de compostage (compostables), ce qui permet de réduire leur impact environnemental en fin de cycle de vie.

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9 - Le Smart Score, un outil pour aider à mieux connaitre vos Objets Publicitaires

Communiquer toutes ces informations à nos clients en toute transparence est la raison pour laquelle nous avons créé le Smart Score. Cet outil se base sur ces 11 critères pour attribuer un score global d’éco-responsabilité allant de A+ à E. Nous validons chaque information en collectant des certificats, labels, normes… afin de prouver à nos clients chacune de nos allégations. L’objectif de cet outil de notation est de partager le plus d’informations possible avec les clients pour leur permettre de faire le choix le plus responsable possible.

Bien que la réglementation évolue vers une plus grande transparence, les entreprises doivent déjà s’engager volontairement dans des pratiques responsables, en adoptant les meilleures méthodes de calcul d’impact et en choisissant des produits plus responsables. Notre outil de notation évoluera également au fil du temps en fonction du cadre réglementaire, des processus de fabrication et des évolutions environnementales.

Rappelez-vous, évaluer l’impact environnemental d’un objet publicitaire implique de prendre en compte une multitude de critères, au-delà du seul bilan carbone. En intégrant la gestion des matières premières, la consommation d’énergie, les conditions de fabrication, la durabilité, la recyclabilité et les impacts sociaux, il est possible de choisir des objets plus responsables. Ces critères offrent une vue d’ensemble plus précise sur l'empreinte écologique d'un produit et permettent de prendre des décisions éclairées en faveur de la transition écologique. Quant à nous, nous travaillons en continu pour compiler le plus d’informations possible sur chaque Goodies et continuer à guider vos choix vers des objets médias plus responsables et durables.

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